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    4 days ago

    Dans les articles de l’Humanité ici et :

    Ainsi, au cours d’une réunion, le directeur créatif et no 2 du groupe, Serge Hascoët, a traité une salariée de « mal baisée qui entravait sa créativité », a ajouté qu’il fallait organiser un meeting pour la calmer lors duquel « il la baiserait devant tout le monde pour montrer à tout le monde comment calmer ce genre de femmes ».

    le seul cas de Tommy François a concentré à lui seul, lors des auditions, 23 témoignages faisant état d’attouchements corporels, 30 relatant des propos à caractère sexuel et sexiste non désirés et répétés de sa part, 24 rapportant des agissements sexistes et 18 décrivant des faits de pression morale exercée à l’encontre d’autres salariés.

    Sur une bonne vingtaine de témoignages de violences sexistes ou sexuels, Tommy François n’en reconnaît qu’une. Un matin à l’hôtel, lors d’un déplacement professionnel, il descend au petit déjeuner et lance aux collègues « je me suis branlé ce matin » en brandissant son téléphone comme s’il allait montrer un film porno. Rétrospectivement, le seul problème qu’il reconnaît réside dans le fait qu’il n’aurait pas dû le faire en présence d’une femme.

    « J’ai aussi beaucoup d’amis homosexuels et j’ai décidé d’élever mes enfants à Barbés pour leur inculquer l’inclusion. »

    Il hausse les épaules : « Pute, gros pédé, gros bâtard, enculé… oui, c’était le vocabulaire Ubisoft, mais reconnaissez que l’insulte est différente lorsque c’est dit avec le sourire. »

    Des expertises psychiatriques réalisées durant l’instruction ont statué que plusieurs victimes présentaient des « troubles aigus post-traumatiques », comme des symptômes dépressifs, des réminiscences, des cauchemars, des flash-back ou une anhédonie (incapacité à ressentir une émotion positive), des aboulies (diminution pathologique de la volonté)…

    Et les seules personnes ayant portées plaintes sont celles ayant quitté le milieu…