Ce qui m’inquiète, avec les classes par niveaux, c’est le cas de ces élèves (qu’on a peut être été) qui font une mauvaise année(Crise d’adolescence, divorce des parents, déménagements ou tout autre soucis).
Avant au pire c’était redoublement, au mieux c’était passage de justesse et le gosse pouvait se rattraper. Maintenant c’est passage dans la classe à rythme lent. sauf si c’est super bien fait avec plus d’heure de cours, et des petits groupes, ce sera impossible de rattraper le retard. Puis si l’enfant est comme moi, ille fera le minimum pour assurer un 12/20 que ce soit dans un truc super dur et compétitif où un truc super facile avec les cancres.
Après, je connais au moins une personne qui nulle en math en seconde générale, s’est retrouvée ré-orienté en lycée pro et est devenue “bonne en math”. Non pas just car le programme est plus léger, mais car enfin une prof de math a pris le temps de lui expliquer ce qu’était ces mystérieux x et y ce qui a suffit à la remettre sur les rails. (Bien sur il y a pas que ça, mais des enseignants qui prennent le temps de refaire les bases ça peut débloquer)
J’ai un pote biologiste qui était une merde en maths au lycée et qui s’est mis à apprécier les maths en Master et Thèse grâce… aux stats! Maintenant il est prof de maths!
Quand j’étais au collège, mes parents avaient fait les démarches pour une dérogation pour que je passe de mon collège de secteur à un autre collège plus loin mais “mieux” fréquenté. Puis j’étais dans la meilleure classe de l’établissement puisque ils m’avaient incité à prendre latin. S’ils avaient eue de plus haut revenus peut-être que je serai allé dans le privé. Peut-être que j’aurai eue de moins bons résultats au bac et que j’aurai eue plus de difficultés dans mes études supérieures si ils n’avaient pas fait cela. Mais au final pendant ma scolarité je n’ai quasiment jamais connu quelqu’un qui venait d’une autre classe sociale que la mienne, et que ça m’a globalement rendu plus ignorant, moins intelligent.
