En France, le seul effet de la construction de renouvelable intermittent est de renchérir le coût de l’électricité : la France consommant moins qu’il y a 15 ans, ajouter de nouveaux moyens de production intermittents n’a eu strictement aucun intérêt puisque ça a demandé de retirer de la production des moyens de production existants, amortis et essentiellement décarbonés, pour lui faire de la place.
Pire peut-être, notre production en thermique (petite, 10% à la louche) n’a pas baissé depuis les années 90 (à part cette année, hyper pluvieuse, qui a permis de faire tourner l’hydro-électrique à fond les ballons à la place, nul doute qu’on aura droit à de la communication triomphante sur l’éradication du thermique ou du fossile…). On a juste remplacé une bonne partie du fossile par de la biomasse (qui déplace surtout les problèmes ). Tout ça, en cramant inutilement chaque année depuis 15 ans plusieurs milliards d’investissement dans l’installation de nouveaux renouvelables intermittents, sans compter l’adaptation du réseau.
Reste l’avenir, pour revenir à mon premier paragraphe : augmenter la consommation électrique afin que les renouvelables intermittents aient enfin une utilité.
En ce qui concerne la réindustrialisation du pays, je crois qu’on peut l’oublier, elle n’existe que dans les discours de campagne électorale et disparaît le lendemain des résultats.
Reste l’électrification des domaines autres que celui de la production d’électricité, comme celui des véhicules. Pour l’instant, on ne voit pas d’effet, les volumes nouvellement appelés par l’électrification de ces secteurs sont donc moindre que les économies et gain d’efficacité électriques faits par ailleurs. Mais bon, il n’y a encore que 2 ou 3 % de véhicules électriques dans le parc automobile français, 4 ou 5% en comptant les hybrides rechargeables : il y a de la marge de progression. Dans l’habitat, il y a remplacement de chaudière à fuel et à gaz par des pompes à chaleur ; mais les PàC remplacent aussi du chauffage électrique classique plus gourmand (qui en France représentait déjà plus d’un tiers des logements) et il y a le réchauffement climatique et la frénésie d’isolation qui font baisser la conso.
Peut-être que les nouveaux usages finiront par dépasser les économies et gain d’efficacité faits en parallèle, mais on n’en est pas encore là.
En France, le seul effet de la construction de renouvelable intermittent est de renchérir le coût de l’électricité : la France consommant moins qu’il y a 15 ans, ajouter de nouveaux moyens de production intermittents n’a eu strictement aucun intérêt puisque ça a demandé de retirer de la production des moyens de production existants, amortis et essentiellement décarbonés, pour lui faire de la place.
Pire peut-être, notre production en thermique (petite, 10% à la louche) n’a pas baissé depuis les années 90 (à part cette année, hyper pluvieuse, qui a permis de faire tourner l’hydro-électrique à fond les ballons à la place, nul doute qu’on aura droit à de la communication triomphante sur l’éradication du thermique ou du fossile…). On a juste remplacé une bonne partie du fossile par de la biomasse (qui déplace surtout les problèmes ). Tout ça, en cramant inutilement chaque année depuis 15 ans plusieurs milliards d’investissement dans l’installation de nouveaux renouvelables intermittents, sans compter l’adaptation du réseau.
Reste l’avenir, pour revenir à mon premier paragraphe : augmenter la consommation électrique afin que les renouvelables intermittents aient enfin une utilité.
Peut-être que les nouveaux usages finiront par dépasser les économies et gain d’efficacité faits en parallèle, mais on n’en est pas encore là.